Fêtée le 25 janvier depuis 200 ans, véritable institution écossaise, la Burns Night célèbre l’anniversaire de la naissance du poète Robert Burns [ˈrɒbət] [bəːnz].
Né dans le village d’Alloway dans l’Ayrshire, fils de pauvres métayers, Robert Burns fut scolarisé et écrivit ses premiers poèmes d’amour à l’âge de 15 ans. A 27 ans, il publia son premier recueil de poèmes intitulé Poems, Chiefly in the Scottish Dialect [ˈpəʊɪmz], [ˈʧiːfli] [ɪn] [ðə] [ˈskɒtɪʃ] [ˈdaɪəlekt] qui le fit connaître et le rendit célèbre auprès de la communauté littéraire d’Edimburgh [ˈedɪnbrə].
Écossais fier et passionné, il a réuni et préservé des chansons traditionnelles écossaises durant de nombreuses années. Ses recueils de poèmes et ses chansons en dialecte écossais – scots – et en anglais s’inspirent de ses racines, traitent des problèmes des classes les plus pauvres et soulignent le besoin d’égalité sociale. Véritable icône de la culture écossaise, il fut surnommé « Scotland’s favourite son » [ˈskɒtləndz] [ˈfeɪvərɪt ] [sʌn] ou encore « the Bard » [ðə] [bɑːd]. L’un de ses poèmes, Scots Wha Hae « Scots who have » [skɒts] [huː] [hæv] en anglais, est considéré par certains comme un deuxième hymne national.
La Burns Night est fêtée par tous les Écossais vivant en Écosse ou à l’étranger. Au delà de la naissance du poète, ce sont toutes les traditions écossaises qui sont mises à l’honneur. Le port du kilt et la présence des cornemuses sont de rigueur. La panse de brebis farcie – haggis [ˈhægɪs] – est un incontournable accompagné par l’Ode à ce plat traditionnel écrit par le poète. Chants et danses écossaises ponctuent la soirée, arrosée de whisky [ˈwɪski].
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