La dyslexie et ses troubles associés : La dysorthographie

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L’erreur souvent commise est d’associer la dyslexie avec la définition plus générale des difficultés d’apprentissage. Ce trouble est LE plus connu des Troubles Spécifiques d’Apprentissage (TSA). Il concerne un dysfonctionnement dans la reconnaissance à l’écrit, c’est-à-dire la lecture ; ici, on ne parle pas de l’acte d’écriture qui est la production.

 

La dyslexie se présente rarement seule. Un dyslexique accumule parfois plusieurs dysfonctionnements

Pour rappeler ce qui a été mentionné dans notre précédente Newsletter, disons simplement que nous pouvons nommer les principaux Troubles d’Apprentissage : la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dyspraxie ou bien encore le Trouble du Déficit de l’Attention avec/ou sans Hyperactivité. Les progrès en neurosciences et neuropsychologie permettent d’affiner les bilans de détection de ces troubles, de détecter aussi un dysfonctionnement dans les fonctions exécutives ou même un trouble du comportement, par exemple.

 

La dysorthographie

La dysorthographie est le corollaire des troubles de la lecture sur le versant de la production écrite. C’est un trouble de l’acquisition de l’orthographe. La dysorthographie semble aussi reliée à une absence de stratégies d’anticipation et de vérification.

Si les difficultés persistent dans l’acquisition de l’orthographe et tous ses mécanismes, on parle alors de dysorthographie et non pas de simple difficulté passagère que chaque élève rencontre inévitablement dans sa vie d’écolier.

Par ailleurs, tout enfant dyslexique est dysorthographique alors que la dysorthographie peut exister de manière isolée. On peut donc être dysorthographique sans être nécessairement dyslexique, mais on ne peut pas être dyslexique sans présenter des troubles de dyslexie !

La dysorthographie se rééduque très bien chez le graphothérapeute, le psychomotricien ou bien encore chez l’ergothérapeute. En rééduquant le geste d’écriture, on améliore souvent d’autres difficultés d’apprentissage. Car lorsque le geste d’écriture s’automatise grâce à la rééducation, le geste d’écriture devient moins coûteux en terme d’énergie cognitive. L’apprenant peut alors utiliser son énergie cognitive dans la tâche principale (une dictée par exemple, qui exige principalement d’orthographier les mots et non pas de les écrire -écrire pour écrire…).