L’erreur souvent commise est d’associer la dyslexie avec la définition plus générale des difficultés d’apprentissage. Ce trouble est LE plus connu des Troubles Spécifiques d’Apprentissage (TSA). Il concerne un dysfonctionnement dans la reconnaissance à l’écrit, c’est-à-dire la lecture ; ici, on ne parle pas de l’acte d’écriture qui est la production.
Pour rappeler ce qui a été mentionné dans notre précédente Newsletter, disons simplement que nous pouvons nommer les principaux Troubles d’Apprentissage : la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dyspraxie ou bien encore le Trouble du Déficit de l’Attention avec/ou sans Hyperactivité. Les progrès en neurosciences et neuropsychologie permettent d’affiner les bilans de détection de ces troubles, de détecter aussi un dysfonctionnement dans les fonctions exécutives ou même un trouble du comportement, par exemple.
C’est un trouble structurel et durable de l’acquisition de la parole et du langage oral. Ce trouble ne résulte pas d’une déficience intellectuelle, d’une déficience sensorielle ou d’un désordre affectif important.
Nous apprenons à parler avant de savoir écrire. Si la parole ne se met pas en place, le passage à l’écrit ne se fera pas dans de bonnes conditions.
Tous les élèves dysphasiques ont des troubles d’apprentissage. La dysphasie peut évoluer vers des troubles de dyslexie ou de dysorthographie. Elle en est à 50 % responsable…
D’où une prise en charge précoce (en maternelle) dès que les difficultés langagières persistent anormalement.