‘H’, un son à part entière
Si en français le ‘h’ est soit muet, soit aspiré, il constitue un son à part entière dans la langue de Shakespeare. Il permet de distinguer des mots à la graphie quasi similaire et d’éviter tout contresens, par exemple :
Air [ɛə] : l’air ≠ Hair [hɛə] : les cheveux
And [ænd] : et ≠ Hand [hænd] : la main
Arm [a:m] : le bras ≠ Harm [ha:m] : nuire
Eat [i:t] : manger ≠ Heat [hi:t] : la chaleur
Old [əuld] : vieux ≠ Hold [həuld] : tenir
Le bon ‘truc’ pour le prononcer
Le prononcer correctement est aisé. Pour cela, deux solutions : expirer et sentir le souffle sur la main ou encore s’entraîner à souffler sur un verre de lunette ou un miroir et voir apparaître la buée.
Des solutions moins dangereuses mais tout aussi efficaces que celle préconisée par le professeur Higgins dans cet extrait de ‘My Fair Lady’* où il tente de lui faire prononcer correctement cette phrase dont tous les mots commencent par un ‘H’ à l’exception de ‘ever’: ‘In Hertford, Hereford and Hampshire, hurricanes hardly ever happen’
Et pour aller plus loin, adoptez la méthode English Phonopass, la seule méthode de l’apprentissage de l’anglais par les sons, calquée sur l’apprentissage de toute langue maternelle.
*Dans cette comédie musicale très célèbre et très drôle, réalisée par George Cukor, d’après la pièce de théâtre Pigmalion de George Bernard Shaw, Eliza Doolittle, jeune fleuriste interprétée par Audrey Hepburn, issue de la banlieue, parle ‘cockney’. Elle souhaite intégrer la bourgeoisie et être invitée à une réception organisée par un ambassadeur quelques mois plus tard. Pour se défaire de son langage ‘primaire’, elle s’adresse au professeur Higgings interprété par Rex Harrisson pour des leçons de phonétique.
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